Le CETIM a besoin de vous !

Une fois n’est pas coutume, nous nous permettons de faire appel à votre soutien ! Depuis plus de 45 ans, le CETIM dénonce le maldéveloppement généralisé, qui aboutit à l’appauvrissement d’une majorité au profit de l’enrichissement d’une minorité, et il œuvre en faveur du respect des droits humains, de relations Nord-Sud plus justes et de sociétés plus équitables.

Les catastrophes écologiques se multiplient et depuis des décennies les inégalités sociales et économiques ne cessent de croître. Combinées aux intérêts géostratégiques, elles sont le terreaux fertiles d’actes de violence qui peuvent aussi bien prendre la forme d’attaques terroristes que d’accaparements de terre en Afrique par de puissantes multinationales dépossédant les populations locales de leurs moyens de subsistance et de leur avenir. Plus que jamais, l’action du CETIM est nécessaire.

Or aujourd’hui le CETIM est en danger à cause de l’annonce de la fin du soutien de la coopération suisse à ses activités à l’ONU avec les mouvements sociaux, comme vous avez pu le lire récemment dans la presse suisse (NZZ, TdG, Le Courrier). Une solution de dernière minute semble se dessiner pour 2016 mais la fin de ce soutien a été confirmée pour 2017 et cette situation s’ajoute aux problèmes récurrents du CETIM pour assurer la pérennité de son action.

Nous avons besoin de vous pour consolider notre base de financement et de soutien ! En devenant membre (50 CHF/Euros), en faisant adhérer vos ami-es vous contribuer à la pérennisation et au renforcement de notre action en faveur des droits humains et de relations Nord-Sud plus équitables. Vous pouvez également faire un don ponctuel, ou de manière régulière (mensuel, trimestriel, annuel), et choisir de l’affecter à un projet ou à une campagne spécifique.

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« Il n’y a pas un monde développé et un monde sous-développé mais un seul monde maldéveloppé ». Cette conviction a présidé à la fondation du CETIM à Genève en 1970 en tant que centre d’étude, de recherche et d’information sur les mécanismes à l’origine du maldéveloppement et interface avec les mouvements sociaux du Sud et du Nord. Le CETIM est une association à but non lucratif et reconnue d’utilité publique.

Le CETIM c’est ...

...une maison d’édition pas comme les autres
Avec plus de 150 publications à son actif, le CETIM est une maison d’édition qui traite des relations Nord-Sud et des questions de développement avec un point de vue critique, sérieux et original n’ayant pas toujours la faveur des médias. Ces ouvrages visent à fournir au grand public des outils pour comprendre le monde et des pistes pour le transformer.

Ces ouvrages à prix abordables ont souvent soulevé des thèmes avant-gardistes, comme la souveraineté alimentaire, l’instrumentalisation de l’aide humanitaire, la construction d’une économie sociale et solidaire, la mise en place d’audits de la dette publique. Plus récemment le CETIM a lancé la collection Pensées d’hier pour demain pour se réapproprier les pensées et luttes de leaders africains pour nourrir les alternatives aujourd’hui.

...une organisation active à l’ONU en soutien aux mouvements sociaux
Grâce à son statut consultatif auprès de l’ECOSOC, le CETIM soutient des mouvements sociaux du Sud pour accéder aux mécanismes de protection des droits humains de l’ONU et participer à l’élaboration de nouvelles normes internationales en la matière. Il réalise également auprès de ses partenaires et du public en général un travail d’information et de formation sur les droits humains.

Le CETIM est aux côtés du mouvement international paysan La Vía Campesina le moteur de la campagne en faveur de l’adoption d’une Déclaration des Nations Unies pour renforcer la protection des droits des paysans. Il est, aux côtés d’un réseau international de mouvements sociaux, de syndicats et de communautés affectées, l’un des leaders de la campagne au Conseil des droits de l’homme en faveur de l’adoption de normes internationales contraignantes pour mettre fin à l’impunité des sociétés transnationales.

Le CETIM apporte son appui aux victimes de Chevron en Équateur, Shell au Nigeria ou Glencore-Xstrata aux Philippines, au syndicat Sinaltrainal qui défend les travailleurs de Nestlé et Coca Cola en Colombie, ou à l’organisation CODECA qui défend des paysans et travailleurs agricoles au Guatemala, entre autres, pour obtenir l’intervention des mécanismes de protection des droits humains de l’ONU.